Ce numéro s’intéresse à l’amour et à ses différentes représentations dans les jeux vidéo. Mais aussi à la façon dont nous nous investissons émotionnellement dans ce médium.
Ces sentiments qui nous raccrochent à nos manettes
L’amour dans le jeu vidéo : voilà un thème qui devrait nous pousser à ouvrir bien des portes qui semblent déjà entrouvertes. Ne dit-on pas des joueurs qu’ils sont avant tout « passionnés » par le jeu vidéo ? Pour autant, si notre attirance pour eux ne fait pas de doute, ce sentiment est-il également réciproque ? Pour le dire plus clairement, les jeux vidéo nous aiment-ils eux aussi en retour ?
Pour farfelue qu’elle puisse paraître, cette dialectique se trouve au cœur d’un genre à part entière : le dating sim, ou simulateur de drague. Dignes successeurs des romans à l’eau de rose et des films érotiques, ces titres sont loin d’être d’anecdotiques. Non seulement leur succès est colossal, mais surtout, ils thématisent parfaitement le dialogue entre l’homme et la machine.
Derrière la question de l’amour et du jeu vidéo s’en cache en effet une autre, qui remonte au moins au XIXe siècle, qui est celle du rapport émotionnel entre l’être humain et ses créations technologiques. Plus que jamais, le fantasme, l’empathie et le désir sont autant d’affects que produit la pratique du jeu vidéo, quel que soit son genre, et qui permettent de penser la frontière ténue entre réalité et virtualité.
Ce numéro d’Immersion n’aborde pas seulement l’amour frontalement, mais sous toutes ses coutures : jouer, c’est communier, tisser des liens, avec d’autres joueurs ou avec des êtres de fiction. Il faut donc entendre ce thème dans son sens à la fois le plus concret et le plus abstrait, comme un élément à part entière de notre rapport au monde vidéoludique.
Sommaire
Learning from Akihabara: le design de Wipeout par The Designers Republic par Benjamin Vertu.
Interview avec Mélodie Mousset, artiste VR par Angelo Careri.
L’amour et la performance : le genre du dating-sim par Ulysse Mathieu.
Une éducation sentimentale par Wilfried Thierry.
Interview avec Nina Freeman, game designer et créatrice de Cibele par Angelo Careri.
Waifu, l’épouse virtuelle par Johann Château-Canguilhem.
Ces jeux qui nous aiment par Pierre Lovati.
Interview avec Céline Tellier, présidente de Wild Sheep Studio par Angelo Careri.
Catherine, la malédiction de l’homme infidèle par Geoffrey Vallon.
Undertale : tant de fins réclament des moyens par Daphné Lauriez.
A Plague Tale : Innocence. De l’amour et des rats par Hélène Birlouez.
Dominions 5. Le plan d’existence par Camille Leherpeur & Tancrède Rivière.
Trois poèmes sur des jeux que j’aime par Nina Freeman.
Voice of the dead par Gabriele Rendina.
Contributions graphiques
Théophile Bartz, Quentin Brachet, Gabriel Fabry & Constantin Kyriakopoulos, Rick Farin, Camille Leherpeur, Linda Merad, Pablo Grand Mourcel, Camille Potte, Arnaud Rodriguez, Nicole Ruggiero, Marcel Singe
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